Lorsque je déambule dans mes pensées . . .

Voici des petites pensées qui dansent parfois.... Elles sont toujours dans un élan de douceur, et de bienveillance
Peut-être, parfois, qu'elles s'écartent de la danse de la maïeusthésie, et même de la communication bienveillante.
Elles s'en vont allégrement vers des "pensées positives", des images, des allégories . . .
Elles sont "moi", je vous les partage comme des petits contes pour vous, des présents cadeaux . . .
"Les mots qui vont surgir savent de nous des choses que nous ignorons d’eux."

. . .René Char. . . .

Vous trouverez ici des audios en mp3 afin que chacun puisse avoir accès à ces quelques
mots, que cela soit dans la voiture, en balade, ou quand cela est bon pour vous.
Ces mp3, tout en humilité et sans prétention, sont aussi pour ceux qui n’aiment peut-être pas
lire, ou non pas accès à la lecture que cela soit par manque de temps, par manque de goût
pour la lecture, ou, aussi pour les personnes déficientes visuelles qui souhaitent écouter.
Avec chaleur du coeur,
je vous souhaite une douce ballade dans vos coeurs

Patricia Henrion



Recevoir de temps en temps, épisodiquement, des ballades contées....

Ne pas lui dire

Pour lui





Je ne sais pas,
peut-être peut-il attendre,
et peut-être est-ce mieux de ne pas lui dire combien tu admires ce qu' il a réussi,
et combien tu admires qu’il a réalisé tout seul,
et que personne,
personne peut mesurer combien cela n’a pas été facile ....

Pour elle :





Pourtant, je ne sais pas si tu sais,
comment celle que tu es,
peut, ne pas rejoindre dans son coeur,
celle que tu as été,
dans un autre lieu,
ne pas rejoindre dans son coeur,
celle que tu a été,
dans un autre temps,
dans un autre endroit...

Avec toute ma Chaleur du cœur…

Patricia

Lettre du corps

L'être du corps



Peut-être,
Peut-être,
peux-tu fermer doucement tes paupières,
pour profiter de ce moment de détente,
et peut-être,
peut-être,
peux-tu laisser tes yeux se détendre…Se détendre...Se détendre...
Et...
Et, je me demande si,
tu peux percevoir ta respiration,
ta respiration
comme une berceuse qui va,
qui vient,
qui va,
qui vient,
qui se balance doucement,
doucement, sur la balançoire de ton souffle
la balançoire de ta respiration . . .

Avec toute ma Chaleur du cœur…

Patricia

Et je m'interroge



Et, je m’interroge, si tu perçois, toi aussi , ce frétillement dans les feuilles des arbres ?
Et, si comme moi, tu te demandes si elles frémissent de froid ou peut-être de joie ?
Je m’interroge, d’ailleurs aussi, si ces graviers qui crissent sous nos pieds,
vont jusqu’au loin du chemin, ou jusqu’au bout du monde, au bout de ce tout, éternel
Je m’interroge sur cette goutte d’eau suspendue dans le bec de l’oiseau qui chante.
Une goutte d’eau qui danse dans son bec jusqu’à cette note délicieuse de son cui-cui,
gazouilli délicieux.
Je m’interroge, sur ce moteur de voiture qui passe, ce son qui passe ?
et qui reste en suspension… Où va-t-il ?
Peut-être aussi, lorsque tu t’approches de ta peau,
que tu frottes ton dos, ou caresses tes épaules,
perçois-tu le murmure de tes vêtements qui se froissent ?
Ou ta peau, qui, effleurée,qui, caressée, murmure son bruit de peau touchée…?
Et, je me demande, quel est le mot,
qui dit le murmure du bruit de la peau touchée ?
Et, peut-être aussi, je m’interroge sur mes pas, qui dans leur bruit de pas,
si mes pieds embrassent la terre, à chaque pas ?
Et, je m’interroge si lorsque le feu brûle et que le bois chante,
il ressent encore la flamme contre lui ?
Je me demande, lorsque je regarde les ombres danser sur les murs blancs de chaux, si le mur
ressens ces variations de lumière ?
Je me demande si la clarté de la blancheur au soleil éblouit autant tes yeux que les miens,
le sais-tu ?
Je me demande aussi, lorsque je vois ton corps respirer, si tu perçois ce souffle en toi,
aller et venir ? Le perçois-tu ?
Je me demande d’où vient ce mouvement, cette tendresse ronde
dans le bercement d’un enfant, d’un bébé qui s’endort ?
Je me demande d’où vient cette courbe tendre fragile instinctive de “la, la, la”, tout va bien,
“la, la, la”, tout va bien, je t’aime, tout va bien ?
Je m’interroge sur cette sensation aiguë, suspendue, qui retient son souffle,
dans mon ventre lorsque j’ai peur, que je manque de cœur dans mon courage,
pleures-tu la même ?
Je me demande, si je crois à cette note, comme arrondie,
que j’épouse dans ma souplesse, par la danse,
par cette ondulation de mes hanches, ressens-tu la même ?
Je crois peut-être, à mes larmes en pointillés, lorsque touchée, traversée,
je ne sais plus avancer,
que mes larmes ne peuvent couler car je les ai gardées depuis si longtemps…
Cela , t'est-il déjà arrivé ?
Je me demande si cette solitude inouïe dans cette douleur,
dans cet endroit du corps et du cœur, palpite ou ne peut se dire, au bord des yeux,
au bord de moi...Souffres-tu la même parfois ?
Je m’interroge sur le goût, le goût de nos peaux, lorsque je porte mon index à ma bouche,
et que je goûte ma peau, goûtes-tu ce même goût, toi aussi ?
Je crois que mes sourcils se froissent lorsque je les décoiffe, et fâchés, instinctivement,
spontanément, s’unissent à nouveau, à l’arrondi de mes arcades au-dessus de mes yeux,
cela t’arrive-t’il ?

Je me demande si toi aussi, dans la douceur de ton intime, dans ce roulement de la marche,
si tu réunis en toi, tous ceux et celles avec qui tu communiques,
intérieurement,
soit en pensée,
soit tout bas,
dans ton silence de toi, ton chahut de toi…
Les vois-tu ?

Avec toute ma Chaleur du cœur…

Patricia

Balada relajante meditativa
... Dulzura para ti

Ballade relaxante méditative
... Douceur pour ton toi-même


version française :
version espagnol :


... C’est avant tout,
un temps de bien-être pour toi-même,
et tout ce tout,
de toi-même,
compte complètement

Et, non pas du tout,
la façon dont tu es allongé.e,
la posture que tu prends…
Les vêtements que tu portes,
comment tu es coiffé.e aujourd’hui...
Ou, comment ta tête imagine qu’il faut être...
Cela importe peu...
C’est ton ressenti profond,
qui compte,
ta sensibilité qui est en prendre en compte,
et comment,
ta sensibilité peut recevoir,
en ce moment,
ce moment d’attention pour elle

Vois,
si tu vois,
combien ce moment peut être bon pour toi,
doux et nourrissant
Un moment d’attention à toi-même,
un moment rien que pour toi...

Un moment qui vient nourrir ton coeur à ton courage
Ta force à ton attention
Ta douceur à ton toi-même

Je t’invite à présent à laisser tes yeux se fermer doucement,
si pour toi, c’est confortable

Fermer ses yeux permet un voyage intérieur délicieux…

Patricia

... Es sobre todo un momento de bienestar para ti,
y todo lo de ti cuenta por completo,
y, en absoluto…

Y no,
y absolutamente no,
la forma de como te acuestas,
la postura que tomas ...
la ropa que usas,
o cómo estás vestido hoy ...
Y sobre todo no,
la manera que piensa tu cabeza,
que tienes que estar …
No importa ...
Son tus sentimientos los que importan
tu sensibilidad que hay que tener en cuenta,
y cómo,
tu sensibilidad puede recibir, en este momento,
este momento,
de atención para ella

Mira,
si ves,
lo bueno que puede ser,
para ti,
este momento, dulce y nutritivo,
un momento de atención a ti mismo,
un momento, solo para ti
Un momento que alimenta tu corazón a tu coraje
Tu fuerza a tu atención
Tu dulzura para ti-mismo

Te invito ahora
a que dejes que tus ojos se cierren lentamente
si para ti,
Es cómodo

Así...Muy bien, así es muy bien,

Cerrar los ojos permite un delicioso viaje interior...

Patricia

Morcelé.e en mille morçeaux

Choc.
Après un choc, on se morcelle.
On est cassé.
En mille morceaux. Peut-être plus.
Peut-être qu’il y a tellement de morceaux que c’est comme immesurable.
incalculable.
Impossible de réunir tous ces morceaux car il y en a trop.
On ne peut pas se mettre accroupi, ou à quatre pattes,
ramasser les morceaux,
essayer de reconstituer le puzzle.
Non, ce n’est pas possible.
Peut-être que c’est tellement brisé qu’on n’est plus tout à fait constitué.
Il y a un morceau là, puis un autre là.
Une part est partie, et on ne peut plus la remettre,
elle est partie, elle est brisée.

C’est foutu. On se sent foutu.

Foutu à jamais.
Cette part est partie quelque part,
et on la laisse là, quelque part dans le temps,
à jamais.

On laisse ce morceau de nous,
ou plutôt, celui de nous, celle de nous,
qui a reçu ce choc.

“Paf ! T’as un choc ! Mais ce n’est pas grave !
On avance, on avance …
Il faut avancer…
Ben oui ! Qu’est-ce tu veux faire ?
C’est la vie !
Ça va passer !!!
La vie n’est pas un long fleuve tranquille !
La vie est une vallée de larmes !
Et puis, on ne peut pas rigoler tous les jours !”

Alors, on y va…
Avec celui de nous, avec celle de nous,
qui a eu mal, qui reste là,
sur le bas côté…
Il “reste”.
Elle “reste”,
à jamais.
Pour toujours.
Ad vitam æternam.

Ça fait mal des fois quand on y pense, mais… On y va, on avance.

Parfois même on a des peurs.
Du manque d’amour de soi.
On se cache. On n’ose pas.
On culpabilise. On est terrifié.e.
On a mal.
On n’a pas confiance en soi.
On n’a pas confiance en l’autre.
On vit seul.e.
On vit mal accompagné.e.
On est à soi-même une mauvaise compagnie.
On fait du mal.
On se fait du mal.
On déprime.
On est terriblement terrassé.e
On est terriblement seul.e.

Comment vivre dans son êtreté si on a laissé un morceau de soi là-bas dans ce temps.

Comment vivre dans son êtreté si on a laissé un morceau de soi là-bas dans ce temps,
il y a si longtemps...

Comment poursuivre nos pas,
si on a laissé sur le bas côté cet “être de soi” brisé,
grandement égratigné,
pire blessé, avec cette blessure ouverte, béante, non-cicatrisée ?
Comment reprendre le cours normal de sa vie, en ayant en soi,
ce pansement qui est, peut-être, la peur ?
Ce pansement qui ressemble à un manque de confiance en soi ?
Cette bande stérilisante qui est comme de la colère,
une forte déprime,
une agressivité constante, de la culpabilité , ou parfois même de la honte ?
Cette anesthésie qui, “pour le moment”,
ou “pour tout le temps”,
nous conduit au burn-out , quand il n’y a plus rien,
coupé de son énergie de vie,
à court d'énergie…

Comment continuer “normalement”,
comment continuer “entièrement”,
si on se sent incompris.e, et que nous-même,
nous ne nous comprenons parfois pas ?

Cette part que nous avons laissée à terre,
comment aller à sa rencontre,
la reconnaître dans son désarroi,
l’écouter avec reconnaissance ?


Comment la respecter dans la profondeur de son ressenti,
lui laisser la liberté de ses sentiments,
sans l’inonder de conseils bienveillants,
de sous-entendus moralisateurs, réprobateurs, culpabilisants ?




Je vous convie,
je vous invite,
à aller à la rencontre de cet être de soi (cette part blessée)
avec bienveillance, respect,
grand accord de son ressenti,
avec cette proximité en délicatesse,
cet assentiment complet, total et profond.

Cet assentiment entier qui est de l’ordre de :

“Je ne te fais pas honte, et ne considère pas que tu dois avoir honte.

Je te respecte, et je respecte ta liberté,
celle où tu es libre de ressentir tes émotions.

Je te garde mon estime, quel que soit ce que tu penses,
quel que soit comment tu le penses, comment tu le ressens et comment tu le vis,
tu es un être humain et pour cela, même dans tes extrémités,
tu es pour moi, aujourd’hui et pour toujours, inestimable.”

Comment lui offrir cette reconnaissance ?...

Oui...
Parce-qu’il est là, “cet être de nous” recueilli dans ce ressenti,
tellement désagréable et qu’on aime pas,
qu’on aime pas trop regarder,
qu’on trouve moche.

Ce ressenti,
cette “expression de vie” qui est tellement le “vivant de nous”, au service de la vie.

Qui est ce "petit drapeau" qui nous fait signe, ce voyant qui nous alerte ?
Qui est “ce prendre-soin” de la manière la plus subtile et pertinente
qu’il a pour préserver notre Vie ?

Car oui, aller à sa rencontre une seule fois,
ou encore et encore, de “cet être en soi”,
qui a vécu cela, ré-offre de la vivance, une amabilité pour soi,
non pas du mal-être mais du “bon-être”, du mieux-être,
une retrouvaille avec soi-même,
nos morceaux reconstitués, réunis,
une reconnaissance de soi-même, qu’on ressent avec joyeuseté,
qu’on retrouve avec bonheur.

Cela fait en soi,
comme lorsque l’on a accompli avec grâce, félicité, plaisir et aisance,
quelque chose de merveilleusement merveilleux.
Cela fait comme un retour en soi,
complet et en justesse,
une délicieuse rencontre avec soi-même.



Si ces mots rejoignent votre cœur, et que cela vous appelle,
nous pouvons nous retrouver, lorsque vous le souhaiterez, et réaliser ce voyage intérieur vers ce "vous-même", pour vous retrouver, vous accueillir, vous reconnaître.

Avec ma chaleur du cœur,

Patricia

Je suis tisseuse

Je suis tisseuse.
Tisseuse de mots
De ces mots qui sont là en toi,
ou ces mots qui restent sédentaires,
chez toi.
Tisseuse de ces mots qui voyagent,
là-bas,
dans un autre endroit,
dans un autre temps.
Des mots légers qui peuvent s’envoler.
Des mots plus lourds, cocon,
qui aiment rester,
enveloppants,
près de toi.
Je suis messagère de ces mots qui pour toi,
sont essentiels,
à ton toi,
à ta voix,
à ton éclat,
à tes éclats de rire,
tes vrais éclats de joie.
Je suis écouteuse
de tes mots,
de ces mots que tu mets sur tes maux,
et, qui t’invitent à ce voyage,
à l’intérieur de toi,
à ces éclats de larmes,
ces vrais éclats de toi.
Je suis là,
avec toi,
sensible à ce qui vient de toi,
à ce qui émane de toi,
à ce que tu me dis de tes maux,
avec tes mots,
qui voyagent
de toi jusqu’à moi.
Je suis la présence,
la présence à tes silences,
à tes respirations,
à tes mots en pointillés,
à ceux qui veulent dire,
mais qui ne disent pas,
à ceux qui ne diront jamais,
ou à ceux qui diront plus tard.
Je suis là,
présente,
à ton espace du silence,
qui est là,
avec nous,
en partage,
à mesurer,
à écouter,
à entendre,
à prendre en compte,

avec chaleur et sensibilité

Patricia

Le corps

Ce corps…Ton corps...
Notre corps que l’on porte, qui nous porte, qui est là, qui est présent, qui nous suit, qui nous accompagne.
Notre corps que l’on peut aimer, ou aimer un peu,
ou aimer seulement une partie,
ou aimer ce côté mais pas celui-ci,
aimer le bas mais pas le haut,
aimer le haut, mais pas le bas,
aimer peut-être le profil droit, mais pas le profil gauche …
Notre corps qui entend, qui écoute, qui perçoit, qui supporte nos mots...
Ce corps, notre corps, tellement présent, tellement là, et puis aussi tellement absent.
Pourtant on en parle !!! On lui parle ! On l’engueule !
On le voit ! On le sent ! Il a même une odeur, il a des sensations.
Il se manifeste ! Il est là, il se fait sentir !
Il est vivant !
Il y a tous ses ressentis,
tellement agréables, qui sont de ceux,
lorsque épuisés , on retrouve ce canapé moelleux qui fait comme une sensation de “huuum réconfort que c’est bon !”
La douleur, aussi, celle qui blesse, qui ouvre une cicatrice parce qu’on s’est blessé,
ou, parce qu’un autre corps que le notre nous a blessé.
Cette blessure cuisante qui fait comme un arrêt dans notre respiration,
comme un stop-arrêt sur image, rien n’est d’autre que cette intensité.
Il y a aussi le toucher, les caresses, ces amabilités pour notre corps,
offertes par nous-même , ou par d’autres que nous,
d’autres que nous, à l’extérieur de notre corps.
Il y a de ces sensations lorsque l’on est aimé, caressé, qui sont de l’ordre de l’indéfinissable.
Les caresses du soleil qui réchauffent notre dos,
le vent frais sur notre visage,
l’eau qui glisse sur nous, lorsque nous nageons, lorsque nous nous lavons....
Et puis, entendre !
Ecouter la pluie dehors, sur le toit de notre demeure,
entendre les voitures qui passent,
puis entendre cette voiture qui arrive sur nous à toute allure !
Oui, quel plaisir d’entendre !
L’effort aussi, lorsque le corps s’y essaye, parvient à ses fins,
et que whaouh ça fait tant de bien !
Le plaisir gustatif, avoir faim , se nourrir, déguster, lécher, savourer…
L’eau qui va dans notre bouche jusqu’à notre gorge, et puis,
huummm enfin on a bu , on s’est désaltéré….
Il y a les odeurs corporelles, notre propre odeur, qui peut parfois gêner,
ou être agréable , attirante.
Et puis ce dialogue, ce dialogue à vie, cette conversation avec lui,
continuelle, quotidienne, perpétuelle, à perpétuité….
Ce dialogue que l’on imagine comme un monologue destiné à celui qui est toujours là,
pour celui, notre corps,
qui accepte, qui reçoit, , qui accueille nos critiques,
nos jugements, nos injonctions …
Ce corps précieux, qui comme un confessionnal intarissable,
que l’on pense intouchable,
reçoit toutes nos indélicates censures, nos railleries les plus exigeantes,
sous notre examen les plus scrupuleux.
Alors, pourquoi ce matraquage de mots si durs à propos de notre propre corps…
Comment cette division,
ce rejet, ce détournement à propos de notre propre nous !
Notre soi-même…
Pourquoi ces calomnies incessantes, ou ces indifférences, à propos de celui qui nous accompagne,
qui comme un tonneau des Danaïdes nous embourrons encore et encore,
de nos mots qui créent ces maux, ces douleurs , ces retranchements, ces empêchements d’être ...
Hey ! Je te propose un jeu !
Un défi,
que tu peux garder intime et ne pas partager (tout le monde n’est pas encore prêt à ça….)
Un jeu, un défi ...
On change !
Oui ! On change !
Si on est capable de se dire des choses telles que :
“Je suis moche”, on peut aussi se dire : ``Je suis belle” à soi-même ?
Si on se dit : ``Je suis nul “ peut-on se dire haut et fort : Waouh je suis mais super génial !!!
Si on se répète : “Je n’aime pas mes pieds”, peut-on peut-être s’offrir de dire :
“J’adore mon dos ?”
"J'aime tellement chacun de mes doigts !”
”Vois-tu mon joli nez, qu’en dis-tu ?”
“J’ai des cheveux comme des ficelles mais j’adore mon ventre !
Mieux ! Mieux encore ! :
“Hey Hey ! Je suis beau !”
“Whaouh je suis fort !”
“J’aime mes dents ;-)”
“J’adore ma main ! J’adore mes deux mains !”
Se relier à son corps, c’est ne pas se délier de lui,
ce n’est pas se séparer, ce n’est pas partir, et le laisser là...
C’est être avec lui, dans ces mauvais moments où on a tendance à le rejeter…
Être en lien avec lui, avec sa propre chair, son propre moi-physique,
c’est aimer,
clamer que l’on l’aime au même titre que l’on crie, que l’on répète sans pudeur,
avec indécence,
que l’on ne l’aime pas….

Dire, crier, clamer, chanter même que tu es trop grosse, que tu es moche,
que tu es vieux !!!!
Ok, c’est ok, c’est d’accord, bien sûr, c’est d’accord…
Bien sûr, on peut, on a le droit, on peut s’autoriser à le faire...On peut même le faire...
Mais chanter, que tu es belle, que là vraiment tes yeux sont magnifiques,
que ton bras droit est vraiment un joli bras droit et que dire de tes coudes !
Vois-tu tes jolis coudes ?
Vois-tu ce magnifique endroit qui est ta hanche ?
L’amour, l’amour, c’est aimer même quand on n’aime pas…
L’amour c’est aimer ses pieds qu’on n'aime pas.
Ce n’est pas se forcer, non, c’est aimer comme on aime la beauté dans l’imperfection, ou l’imperfection dans la beauté.
C’est dire : “Oui” à cette verrue :
“Tu n’es pas belle pour moi, et en même temps, c’est d’accord, parce que tu es là,
que ta présence est, en mon corps” , fait partie de moi,
est de moi, de mon corps, en ce moment,
tu accompagnes ma vie, tu m’accompagnes dans ma vie.”

C’est lui dire, oui, tu as vraiment une sale tête, et je te trouve moche,
et en même temps, ok, t ‘es là, tu as quelque chose à me dire, et je suis ok pour que tu sois là, pour le moment, ou le temps qui sera...

C’est se dire : Whaouh mes ongles ce n’est pas vraiment des jolies perles,
ni des coquillages,
mais c’est mon corps, il m’accompagne, il vient avec moi, il vit avec moi,
et je suis d’accord avec ces ongles imparfaits.

C’est lire en son corps, combien cette peur pèse et combien,
notre dos, notre gorge nous le dis…

C’est déchiffrer cette douleur comme un hiéroglyphe, et l’écouter avec la plus grande douceur.

Parfois, ça ne sera pas ça, et même,
on ne comprendra pas cette douleur,
elle restera une écriture mystérieuse et indéchiffrable.
Mais elle sera là,
et l’accueillir comme quelque-chose intrinsèquement en nous,
faisant partie de nous -pour un moment- plutôt que de l'affronter , s’y opposer, la combattre...
Je t’encourage à tout cela.

Je te convie à jouer et à t’amuser.

A accueillir tous ces maux avec amour de toi,
tous ces maux qui sont là présents.

Ok, ils sont là, et c’est tellement dur, tellement difficile,
et non, ce n’est pas cool de ressentir cette douleur, cette laideur, cette mocheté, cette maladie, ce n’est pas cool, ce n’est pas cool du tout…

Pour autant, c’est ok, c’est d’accord, être ok pour ressentir cet inconfort ….
Et surtout, surtout, je t’invite à aimer , à lui dire , à dire à ton corps qui t’accompagne, haut et fort, ou tout bas dans ton intimité,
avec cette authenticité effrontée :

“Je t’aime !!! Tu es beau et je t’aime !”

ou, si cela est meilleur pour toi :

Merci d’être en ma compagnie, pour ce moment de vie.

Car sais-tu ?...
Tu sais ?...

Ton corps te croit sur parole...

Avec reconnaissance, et chaleur du coeur

"Considération

Vient du latin « co » (cum-ensemble) « sideris » (étoiles en constellation).

Joli mot pour signifier que nous nous comportons ensemble comme des étoiles en constellation"

. . .Thierry Tournebise . . . .

Je suis née de cette boue

Je suis née de cette boue
de cette boue d'après la pluie
une pluie forte,
enragée,
qui saccage tout.
Je suis de cette boue sale,
dans laquelle on patauge,
on s’enfonce, on est sale
Je suis née de cette glaise,
de cette terre,
je suis elle
Je me sens alourdie d’elle,
exténuée d’elle,
elle me pèse, elle est lourde, elle me salit, elle m'écoeure,
Elle est partout,
elle se glisse partout,
elle devient le tout
Elle est devenue moi,
je suis devenue elle
elle et moi liées à tout jamais,
une offrande l’une pour l’autre
Ce cadeau déguisé,
que je ne vois pas,
que je ne comprends pas,
Ce cadeau qui m'épuise, me colère, me chagrine, m’emprisonne, me tue
Ce cadeau enveloppé de fatigue, de fureur, de larmes, de peurs, de non-sens
Cette enveloppe de boue, mon costume, mon masque, mon habit,
mon habit de boue,
qui s'écaille,
perd ses plumes,
se déshabille,
comme ces feuilles de l’arbre qui pleure à l’automne
Comme cet arbre qui pleure,
se dénude,
se démasque,
démuni,
pour renaître,
mon chagrin s’effeuille,
pleure,
nu ,démuni, sans arme,
devient lumière


Je suis née de cette boue,
je m’enracine,
je me déploie,
je mue, j’éclos,
je jaillis,
de cet humus,
de cette glaise,
de cette argile,
s’élève cette maison,
se fortifie le château,
se façonne la statue,
sublime l’oeuvre,
s’élève la montagne,
s’élance la plante et l’arbre,
grandit la vie,
sculpte mon âme,
sculpte l’amour,
grandit la joie,
devient lumière...

Avec ma chaleur du coeur,

Patricia

Bonsoir

Je te remercie tout d'abord bien chaleureusement pour ta lecture, pour tout ce que tu mets en œuvre pour "tout ce plus doux" en toi, pour ces échanges, pour ce temps que tu t'offres, et pour ta présence. Merci beaucoup

Toutefois, ce soir, je reste "pensive" et comme pas très à l'aise avec ce quelque chose,
que tu connais aussi peut-être , ce quelque chose qui est :
"il/elle m'a coupé la parole" porté sur l'autre comme une accusation,
que j'entends parfois comme une “vérité observation”…
J'aimerais beaucoup "me poser" un peu, pour une jolie pause (clin d'oeil) autour de ce/s :
-” il/elle m’a coupé la parole”
-” il/elle m'a interrompu”
- “je me suis interrompu”
- “lorsque je m'interromps”
- “il/elle parle trop”
- “il/elle prends toute la place”
- “je n'ai pas réussi à aller jusqu'au bout de ma phrase”
- “j'aurais eu l'élan d'aller jusqu'au bout de ce que je suis entrain de dire”
- “j'aurais eu l'élan d'aller jusqu'au bout de ce que je suis entrain d'exprimer”
Je garde, bien qu'il y ait ce "tu qui tue".... Celui qui suit pour "la vérité observation" :
-"Lorsque tu parles en même temps que moi",
ou encore mieux :
"Lorsque l'on parle en même temps" ,
avec ce "on" impersonnel qui fait bien les choses des fois.....


"Lorsque l'on parle en même temps" en observation, est pour moi, bien plus doux que tous les autres, mais toujours quand même je trouve, une pointe accusatrice, et non pas tout à fait , une observation .
Cela ressemble à une manière détournée de se dire “ensemble” comme “fautifs”, comme si là, la pilule passait beaucoup mieux….
Et, comme toutes les pilules mal avalées, elles laissent comme un goût amer dans la gorge, chacun de son côté a du mal à les faire passer...
Toutefois, oui, il y a quelque chose de difficile dans "toutes ces interruptions" qui sont pour moi non pas "une observation" mais comme un jugement accusateur ...
Celui qui interrompt peut bien sûr le faire à dessein , mais cela peut être aussi qu'il ne s'en rend pas compte, ou qu'il souhaite être en soutien, ou, qu’il a tellement et tellement des choses à dire, ou qu'il veut être avec toi ou tellement d 'autres choses encore ...
C'est pourquoi dire :
"tu m'as coupé la parole" en observation, est quelque chose de difficile à entendre pour celui qui le reçoit, et bien accusateur pour celui qui l'émet ....
C'est comme si on condamnait la personne, bien que cela soit (peut-être ?) un fait...
Le doute s'installe lorsque l'on pose sur la balance ces deux questions :
Est-ce un fait/observation (on ne peut pas le photographier) ?
Ou, est-ce un jugement/condamnation ?
Dans le cas où cela est une observation observable avec par exemple, un appareil photo, pouvons-nous faire le choix de dire :
"Lorsque l'on parle en même temps, et que je m'interromps......" ?
Qui est encore là, un tantinet réprobateur pour moi (je fais le choix de m’interrompre, je me "force" à m'interrompre)
ou beaucoup mieux :
-"Lorsque nous parlons en même temps et que j'interromps ce que je suis en train d'exprimer..."
-'Lorsque nous parlons en même temps et que j'interromps ce que je suis en train de dire..."
Ou même :
-'Lorsque nous parlons en même temps et que j'interromps ce que je suis en train de partager avec toi, je me sens sidéré.e, je suis stupéfait.e, en colère, et même triste… J’aime nos échanges en attention et écoute mutuelle, dans cette cordialité qui fait que chacun de nous se sent entendu.
Que dirais-tu d’établir entre nous un signe, un petit mot, une parole, afin de bien préciser à l’autre que nous avons terminé de parler ? Comment c’est pour toi ? Qu'en dis-tu ?”
Merci beaucoup pour ta lecture, pour tirer le fil de cet écheveau,
peut-être pourrons-nous partager un peu de nos lumières ?
Bien Chaleureusement, ce soir...

Hier, à l’orée d'un bois,

une abeille s'est perdue dans mes cheveux.
Elle a bourdonné, tendue, agacée, enragée, et a essayé de m'expliquer.
Énervée, elle a même crié, peut-être. . .
Peut-être même qu'elle avait peur, qu'elle s'est débattue, qu'elle avait mal ?
Un instant, dans les innombrables boucles de mes cheveux
Puis moi, j'ai mis ma main, j'ai secoué !
Va t’en, c'est toi qui a tort, va t’en, que fais-tu là ?!!
Peut-être que j’ y ai fait mal ??!
Si mal, si mal, si douloureusement mal, que lorsque épuisée, abattue de pleurs, de peurs, de cris, d'épuisement, elle est sortie de ma prison indélicate et, elle m'a piqué…...
C'est cela la douleur, la douleur immense, chez moi, comme chez cette petite abeille, chez toi, comme dans le plus minuscule petit animal…
Le premier impact est la douleur, la douleur dans le corps, le choc, l’indéfinissable, et pourtant tant là….
Puis, vient, le premier réflexe quand on a mal, c'est de crier, se débattre, crier, dire que c'est la faute de l'autre, se déchirer, se démener, pleurer même, puis piquer...
De façon acerbe... Jusqu'à s'en rendre malade, jusqu’à à avoir mal, souffrir, parfois s’éteindre , jusqu'à en mourir .....
En langage humain, peut-être, pouvons-nous comprendre que l’autre, cet autre qui crie, qui se débat, qui pleure, cet autre a mal ? Cet autre qui reproche, crie de douleur a mal, souffre ?
En langage humain, peut-être pouvons-nous, nous comprendre lorsque l’on a mal, accueillir notre douleur, nous dire à nous-même, pour pouvoir le dire à l’autre, peut-être pouvons-nous nous dire :
"Tu as mal, tu as tellement mal, tu es triste là....?"
Puis après, bien après avoir accueilli notre mal, notre douleur douloureuse …..
Peut-être pouvons-nous dire à l'autre :
“Lorsque tu fais ça, lorsqu'il se passe ca”
Je me sens…. J’ai cela en moi, je ressens cette peur, cette tristesse, cette colère, cette rage …….
J'ai besoin, c’est essentiel pour moi cette sécurité, cette tranquillité, ce …….
Comment c’est pour toi ?
Comment c’est en toi, que ressens-tu ? Peux-tu me dire ?
Peux-tu me dire avec tes mots, si c'est ok pour toi ?
Peux-tu me dire avec tes mots, comment tu vois cela ?...

Bonjour !

Aujourd’hui, choisis d'être attentionné.e,

Choisis de mettre de L'Amour inconditionnel aujourd'hui, pour tout, tout, tout, tout, ce que tu fais,
pour Toi, pour les autres
En te lavant, en descendant ou en montant un escalier, en parlant, en cuisinant, en souriant...
Contribue à un joli monde 🌎 🌍 🌏
L'amour, ce n'est pas conditionnel : "je t'aime si...", " Je m'aime si..." Non !
Choisis de mettre de l'amour dans chaque instant de toi, dans Tout…
Contribue pour ce joli monde 🌎 🌍 🌏
"Il faut porter encore en soi un chaos, pour pouvoir mettre au monde une étoile dansante."

. . .Friedrich Wilhelm Nietzsche. . . .

Ode à toi-même….

Ne donne jamais ton accord, ton pouvoir à l'autre...
Si tu dis : "il m'a dit.... Je suis... "
C'est comme si tu te dis à toi-même : "ok, je le prends, je suis d accord...."
C'est comme si tu te redisais, encore une fois, ce que l'autre te dit
Intérieurement…
Dis toi, plutôt : “Ce truc, ce n'est pas moi, ce n’est pas bon pour moi, je le rends.
Comme lorsque ton corps ingère un truc indigeste et le vomit, ton corps le rejette, le rend....
Aussi ne jamais, dire, du mal, car quand tu dis des mauvaises choses, c'est comme si du poison était à l'intérieur de toi, tu crois donc ce poison....
Tu en fais des mantras, des méditations, des récitations, que ton cerveau se répète, inlassablement, et donc,
ton cerveau croit, à ces choses qui font peur, ou à ces mauvais gens qui t'entourent. . .
Que cela soit "vrai" ou "pas", essaye, toujours de te voir humain.e avec tes travers, et tes bons côtés, et voir l'autre avec parfois aussi ses bons côtés, aussi ses travers, car humain.
Ne perds pas de temps,
prends soin de chaque instant, aime marcher, cuisiner, ou écrire, ou méditer, ou t'embrasser en te massant par exemple, ou t'étirer ou embrasser quelqu'un que tu aimes et qui t’est précieux.

Aussi... Te pardonner... Par le don, par le don d'écoute :

“Là, c'est difficile pour moi, là, j ai besoin de compagnie, d'échanges, de mouvements..... De silence… De calme...”
Pardonne-toi tes erreurs, tes échecs, par le "donner", donne-toi de la compassion, "em-parente" toi,
"en-tendresse" toi,
comme un parent merveilleux,
qui va vers son enfant, qui est tombé :
"-Tu as mal ?
-Ouiiii.
-Tu es tombé.e ?
-Ouiii.
-Tu as tellement raison, ça fait mal.
-Ouiiiii"
Et c'est reparti...
Ou…
“Tu as raté ton examen?
-hum-c'est vraiment douloureux?
-Ben oui j'ai beaucoup travaillé !!!
-D'accord, c’est très décevant et plus que douloureux pour toi...."

Être attentif, à ce que tu ingères, dans toi

Que ça soit des émotions, ou de la nourriture....
Ne te critique pas, ne te critique plus.... Ne te critique plus jamais....
Ne mets pas à l'intérieur de toi des mauvaises choses... Ne te dis pas laid, con, bête, idiot…
Ne te crois pas lorsque tu le fais.... Ne te critique pas...
Que ton intérieur soit comme un temple.... Qu’il soit précieux….
Que ce que tu rentres dans ton intérieur, soit un acte d'amour, et surtout beaucoup beaucoup de reconnaissance humaine,
d'accueil de tes travers, de tes fatigues, de tes trop….
Offre Toi de l'empathie, beaucoup de :
-D'accord, je me sens...
-D'accord, je ressens
-Oui, je me sens….
-Oui, je ressens...
...

Soit d'accord avec ton humanité,

et va vers de la douceur pour ces moments pas très chouettes
Sois aussi d'accord, avec tendresse pour tes moments de plaisir,
et remercie-toi, toujours, célèbre cela...
Le rayon de soleil, la musique, le goût, le rayon d un sourire, de marcher, de voir...

Aime-toi en Paix, en premier....

SI tu t'offres ce cadeau d'amour,
tu vas en avoir plein, si tu en as plein, en accueil, de tout de toi,
du moche comme du mieux,
de tes pas beaux, comme des merveilleux, si tu t'offres ces cadeaux inconditionnels
d'amour pour toi parfait
et imparfait,
tu vas comme un récipient qui déborde, déborder d'amour, de bien-être

La goutte qui déborde du vase, est aussi lorsque nous allons super bien

Lorsque nous sommes super bien, bien dans nos pompes, nous allons vers nous même,
ou vers les autres, en détente, en paix, en accord de soi,
en Géante Ouverture n'est-ce pas ?

Offre-toi de jolis dons,

d'amour à Toi d'abord,

tu en déborderas pour toi, et pour le monde
Prends soin de toi
Contribue pour le monde....

Parle le mieux possible positivement :

"~Problème-> situation
~Pas de souci->c’est ok, c'est bien pour moi
~De rien->avec plaisir, avec joie
~Mais->pour autant, en même temps
~Pas de problème->D’accord ! Avec joie !
Etc. . ."

Fais des choses que tu aimes.
Dis, aux gens si tu les aimes,

dis-toi à toi, si tu as aimé ce que tu as fait.
Offre-toi ce joli cahier de gratitudes.
Fais de la musique, si tu aimes la musique, du tricot, si tu veux tricoter, des marches, du yoga, écrire, des méditations, des massages, de la danse sous ta douche, ou chez toi, sourire, chanter, te masser les yeux, tes épaules, tes mains, cuisiner, remercier, marcher, monter ou descendre un escalier, sourire, dire des jolis mots
Voilà,
Je te suis reconnaissante pour ta lecture,
Je te souhaite une très enrichissante journée
🍃

Coucou !

Comment vas-tu maintenant ? Comment c’est pour toi ?

Je nous propose de nous présenter, une petite chose toute douce, toute facile, bonne pour nous . . .

De même qu’à notre égard, à notre corps, une partie de notre corps, à notre tête aussi,
nous lui parlons de manière pas très bienveillante, pas très douce....
Comme par exemple,
Le corps entend :
"Je suis conn.e"
"Je suis fatigué.e"
"J'ai mal à la tête"
"Mon corps c'est n'importe quoi"
"Il me gonfle..."
"J’ai la haine”
"Ca me tourmente”
"J'en ai plein le dos"
"Oh tu as pris du poids"
"Oh tu t'es trompé....
"J'ai trop de pensées "
" Ma tête pense trop"
"Je suis laid.e"
"C'est lourd pour moi"
"Je suis nul.le”
"Ca me pèse"
“Il me fait chier”
Chaque choc, chaque séisme, chaque petite éraflure, chaque égratignure, chaque impact....Qu'entend mon corps,
Qu'entend ma tête,
Qu'entend mon ventre,
Qu’entend ma gorge,
Qu'entend cette partie du corps en moi... " mal-aimée" de moi-même
Critiquée, jetée, dédaignée par moi...
Etc....
(.... Entends-tu ?)
Ce que nous faisons là, c'est....
Ce que nous faisons tous là, c’est. . . :
Nier la douleur
Nier ce que notre corps nous dit
Dire Non à notre état d'être
Dire Non à ce qu'il se passe en nous
Dire Non à nous-même
Dire Non, nous nous opposons à cet état (douleur, contraction, inconfort, mal-être.....)
Maudire notre corps, en fait....
Mal dire de notre corps….
Nous maudissons notre corps, notre partie de nous inconfortable
Nous Maux//dit//ssons ce corps qui nous accompagne
Nous maudit/ssons notre corps
Mal dire de notre corps....
Maladie de notre corps....
Je te propose quelque chose.... Si c'est bien pour toi ?
....
Plutôt que (par exemple) le bisou magique, de la maman, du papa, à l'enfant qui est tombé et qui a mal au genou (qui est quand même doux et chouette)
Plutôt que notre bisou à nous même qui dit qu’on est bien comme on est, et hop on n'en parle plus…
Plutôt que ce baiser qui dit ; “C’est rien, ça va passer”
Ce bisou qui dit ; “Ce n’est pas grave, allez passe à autre chose !”
Ce smack qui embrasse mais qui nie tant...
Plutôt que la négation qui dit :
Ce n'est rien, va jouer, va travailler , ce n'est rien, continue d'avancer
Ou plutôt que le :
"Ce n'est pas grave"
Ou le :
"Tu t'écoutes trop" "
Tout cela, qui signifie ... :
"tu te trompes, tu n'as pas mal
Ou
Soit :
”Tu te t'es trompé. e” ,
Ou
“Tu ne souffres pas”
Ou :
“Faut aller de l’avant !”
Ou même :
“Ne fais pas ton fragile !”
ou encore :
“Mais bouge !”
Lui dire, dire à la partie de notre corps, tête, ventre, partie de nous-même, espace qui a une
douleur :
"-Tu as mal ?
-Tu souffres ?
-Tu as peur ?
-Ouiiii
-Tu as mal jusqu oú ?
-J'ai très très mal
-D'accord
-Tu veux rester là ?
-Ouiiiii/Noooon"
etc....

À cet instant, par exemple, aujourd'hui, par exemple . . .
Propose à ton corps, à cette part de toi, à ta tête, à cet endroit de ton corps qui a mal, qui se sent moche, qui fait mal etc (Oui . . .) :

"-Tu as mal ?"
"-Tu as besoin d'œuvrer pour ton travail , ca serait chouette de te reposer, c'est ça?"
"-Oh la la tu as mal au dos là, tu as besoin de détente ?...."
"-Tu es touché.e là , au-delà des mots ? . . ."
"-Je suis là pour toi, tu auras mon réconfort, ma force, ma joie"
"-Tu penses, tu penses trop ma tête ?"
"-Tu aimerais te reposer ?"
"-Être dans la détente ? Souffler, être là, juste là, sereine ?"
"-Merci, merci de me dire ma tête, j'entends ton inconfort, je me réjouis que tu me dises, que tu me montres le signal"
"-Je vais faire cela pour toi, ma tête (lire, aller dans la nature, me reposer.... Autre chose….)"
De même qu'à notre égard, à notre corps, qu'à une partie de notre physique, nous lui parlons de manière pas très bienveillante, pas très douce, de manière jugeante, presque agressive, et même violente....
Plutôt que la critique à notre corps (qui entend), que dirais-tu de lui offrir des :
"-Merci, aujourd'hui tu as été la pour moi"
"-Hum aujourd'hui tu as été doux pour moi merci"
"-Ah je vois que tu me dis que là ca va pas ? "
"-Merci pour cette douleur /mal être/inconfort, je vais être attentive à cela, Merci d'avoir attiré mon attention..."
"-Merci ma douleur, tu es tellement là pour me dire de prendre soin de moi"
"-Merci ma tête, je t'aime, tu es tellement vigilante à tout ce qui se passe autour pour prendre soin de moi, merci pour cela
"-Je vais être attentive à cette vigilance, gratitude pour elle...
Ca te va, si je chante/lis un livre/médite/vais me ressourcer dans la nature à présent ?"
"-Ça te va, que je regarde un film , le temps de nous reposer ?"
"-Veux-tu qu’on jardine, qu’on prenne l’air ?"
Bisous pour ta journée,
j'avais envie, l'élan de te partager cette petite chose, peut-être que ça contribue pour toi 🧡
Si tu veux, nous pourrons en reparler quand tu voudras
Je t'embrasse 🦒
Prends tout bien soin de toi, et de toutes les parties de Toi
“J'aime les gens qui doutent
Les gens qui trop écoutent
Leur cœur se balancer
J'aime les gens qui disent
Et qui se contredisent
Et sans se dénoncer. . .”

. . .Anne Sylvestre. . . .

Paroles “Les gens qui doutent”